Pourquoi être contre le monde de la THT? Un exemple

Voici un exemple des nombreux crimes contre l’humanité dont sont
responsables tous les pourfendeurs du système capitaliste. En finir avec
ce système économique, générateur du réchauffement climatique, une question de survie! nenets-5697_photo_story_largeLa THT en est un de ses aspects, une de ses artères… la combattre, c’est lutter pour notre propre survie et celle de toute l’humanité.

Sibérie :des rennes décimés par une épidémie d’anthrax, toute une région en quarantaine

Par Sébastien Leurquin 

 

Un enfant mort. Des dizaines de personnes hospitalisées. Une population
mise en quarantaine. Des troupeaux de rennes décimés… Que se passe-t-il dans le Grand Nord russe ?

Cette année, l’été est particulièrement chaud en Sibérie. Les températures
moyennes avoisinent les 35 degrés – contre 17 habituellement à la même
saison. Résultat, une couche de terre, le pergélisol, censé être gelé en
permanence, est en train de dégeler. Les conséquences sont inquiétantes.
Car en se réchauffant, la terre libère une bactérie destructrice, la
Bacillius anthracis, autrement dit, l’anthrax, une infection aiguë qui
touche aussi bien l’animal que l’homme – c’est aussi une arme
bactériologique, qui a été particulièrement médiatisée après l’envoi
d’enveloppes contaminées à deux sénateurs, ainsi qu’à des médias
américains, une semaine après les attentats du 11 Septembre.

Les derniers cas d’anthrax remontaient à 75 ans
En Sibérie, au début du mois de juillet, ce sont d’abord neuf éleveurs
nomades de la région peu peuplée de Iamalo-Nénétsie, à environ 2000
kilomètres au nord-est de Moscou, qui ont été contaminés par des bactéries provenant d’une carcasse de renne dégelée, jusque-là prise par les glaces depuis des dizaines d’années. En effet, les derniers cas d’anthrax dans la région remontaient à 75 ans. Dans le courant du mois, les contaminations ont augmenté. Les troupeaux de rennes de la région, qui compte 250 000 animaux, sont eux aussi lourdement touchés. Ainsi, depuis dix jours, au moins 2400 rennes ont été tués, un enfant est décédé et 72 personnes (dont 41 enfants) ont été hospitalisées, rapporte le Siberian Times. La région, dont la superficie fait plus d’une fois la taille de la France, a donc été placée en quarantaine par les autorités. Des militaires sont arrivés sur place pour décontaminer la zone et détruire les cadavres d’animaux contaminés.

nenets-5856-1_photo_story_largeLa menace peut-elle s’étendre à toute la région ?

En outre, comme l’explique cet article des Echos, avec le réchauffement
climatique, ces sols éternellement gelés, qui s’étendent sur la zone
arctique de l’Alaska aux confins orientaux de la Sibérie, libèrent des
bactéries que les systèmes des êtres vivants n’ont pas ou plus l’habitude
de combattre. Ainsi, un virus géant vieux de 30 000 ans, le mollivirus, a
aussi été récemment découvert. Enfin, le dégel du permafrost engendre un
second problème. En se réchauffant, les sols libèrent, en plus des
bactéries, des quantités importantes de méthane et de CO2. A tel point que le pergélisol représente même «le plus gros réservoir continental de
carbone, devant les réserves de combustible fossile que sont le pétrole,
le gaz et le charbon», selon une publication du journal du CNRS. Un
cocktail explosif : «Si la totalité du carbone contenu dans le pergélisol
était transformée en dioxyde de carbone par les bactéries, la teneur en
CO2 de l’atmosphère en serait triplée», estime, toujours dans le Journal
du CNRS Florent Dominé, chercheur au laboratoire franco-canadien Takubik, spécialisé dans le permafrost.