Des Chambarans à la métropole, la marche des possibles Center-Parcs de Roybon, TGV Lyon-Turin, aéroport de NDDL, Ferme des 1000 vaches, etc, les grands projets nuisibles, imposés par l’alliance entre politiciens et financiers ne se comptent plus aujourd’hui. Le chantage à l’emploi pèse lourd dans la balance en leur faveur. Alors que les licenciements et les « dégraissages » continuent, que les conditions de travail se dégradent, il faudrait continuer d’accepter des créations d’emplois au rabais, pour la plupart précaires et sous-payés ? Voici le credo de la loi Macron, dévouée aux patrons et aux actionnaires. Et c’est dans un tel contexte que s’inscrit le Center Parcs, en ce sens il nous concerne tous.
Depuis octobre, c’est l’occupation qui a permis d’empêcher la destruction de la forêt, les recours ont prolongé la suspension des travaux mais l’abandon du projet n’est pas acquis. En juin prochain, le tribunal de Grenoble se prononcera définitivement sur le fond du dossier du Center-Parcs de Roybon. L’expulsion des occupants de la forêt par la force, en vue d’une reprise des travaux, laisse peu de place au doute.
Comme à Notre-Dame-Des-Landes et ailleurs, seule une mobilisation large et déterminée permettra d’arrêter ces projets destructeurs. Au printemps faisons fleurir nos colères, afin d’opposer nos solidarités à leur monde de béton et de profits. Face à la crise, ne cédons pas à la résignation.
Retrouvons nous à Grenoble, le 2 mai à 11h au parc Hoche pour une journée conviviale et déterminée.