Chronologie Automne 2015

Cette chronologie n’est pas complète, de nombreuses autres actions ont eu lieu : des blocages de chantier, de pistes d’accès, des poses de banderoles, des marquages de chantier effacés, des rassemblements, des tags…

19-20 septembre : Week-end contre la THT
Le dimanche une manifestation réunie 500 personnes. Les grilles du chantier de l’Héliport de Rte à St Crépin sont renversées par les manifestant-e-s. La nationale est bloquée a deux reprises. Un RG chassé de la manif. Quelques tags décorent les abords de l’aérodrome.

30 octobre : blocage de chantier à St Apollinaire avec une dizaine de personnes.
Deux machines sont déjà à l’arrêt : du sucre aurait été versé dans leurs réservoirs.

3 novembre: blocage de chantier à Réallon à une quarantaine de personnes.
3 personnes embarquées en contrôle d’identité.

8 novembre : marche autour du chantier à Réallon, assemblée.
600 personnes présentes. Les piles de troncs sont étalées sur les pistes.

10 novembre : blocage à Réallon. Une personne est convoquée à la gendarmerie d’Embrun. Des personnes se réunissent l’après-midi pour la soutenir. Pas de suite.
Blocage du chantier de la 63000V à St Martin de Queyrières, une vingtaine de personnes.

11 Novembre : rassemblement à Puy Sanière : Pique-nique, discussion. No THT est écrit avec des pierres.

12 novembre : blocage à St Martin de Queyrières avec une quinzaine de personnes
-80 opposant-es se rendent au conseil municipal de L’Argentière

13 Novembre :des opposant-e-s se rendent au conseil municipal de Réotier (La commune de Réotier se fait payer une salle à 250000euros par RTE)

18 novembre : blocage du chantier à Puy ST Eusèbe une vingtaine de personnes.
Les personnes refusent de déclarer leur identité aux flics. Des troncs, des grosses pierres sont balancées sur les pistes. Les gendarme n’auront aucune identité et se vengeront en convoquant une personne qui sortait ses poubelles.

23 novembre : le Préfet interdit toutes les manifestations contre la THT. Des tracteurs de déboisements ont été sabotés dans la nuit du 18 au 19.

24 novembre :blocage du chantier à St clément sur Durance. Une cinquantaine de personnes. Une trentaine de gendarmes tentent des les contrôler. Refus collectif, les bloqu-eur-euse-s font bloc. Aucun contrôle. Le préfet Besnard accorde une rencontre le lendemain à la préfecture de Gap.

25 novembre : Le préfet annule le rendez-vous des machines ont été saboté pendant la nuit.

2 décembre : trois blocages de chantier ont lieu dans la vallée en même temps. À Puy Sanière, à St Clément, et à Chorges où les manifestants ralentissent l’arrivée d’un camion à béton (pour couler les fondations de pylônes). Des gendarmes casqués et avec des boucliers chargent et gaz. Une personne est interpellée puis relâchée.

7 décembre : un camion de la société Allamano qui construit des pistes pour le chantier a eu ses pneus crevés, ses vitres brisées à l’Argentière.

9 décembre : une soixantaine de personnes bloquent plusieurs heures sur la nationale un convoi de préfabriqués destinés à créer des bureaux pour Rte à l’aérodrome de St Crépin.
L’après-midi un chantier de déboisement est bloqué à Châteauroux les Alpes.

12 décembre : un rassemblement interdit par la préf’ réuni près de 200 personnes à Gap.

Compte-rendu du blocage à Chorges le 02/12/2015

« Nous nous retrouvons donc a entre 20 et 30 personnes a […]Chorges puis nous décollons vers le FEIN, nous garons nos voitures et le chantier est a environ 300 métres sur un chemin communal.
Aucun panneau de restriction sur le chemin et nous approchons du chantier bien délimité avec l’interdiction au public. deux pieds sont prêts a être coulés…
Nous visitons et 1/4 plus tard miloud [ de RTE] débarque avec les ouvriers, quelques mots sont échangés et miloud enregistre la conversation, quand des noms d’oiseaux sortent dela bouche des manifestants et il paraît trés véxé lorsque quelqu’un lui rappelle la triste réalité de sa nature profonde : un connard …

du coup son téléphone chauffe et il appelle au secours …

Un « petit » barrage de fortune symbolique pour bloquer les camions puis les gendarmes arrivent et se garent  un peu n’importe comment ! nous remontons vers le chantier et nous admirons avec envie la magnifique coupe de cheveux des gendarmes… miloud traverse le champ(privé) ambiance paris dakar en deux jour et sort tel un diable de sa boite son téléphone a la main et sur l’oreille (normalement il a plus de permis mais bon …les gendarmes n’ont pas une trés bonne vue ou je sais pas …)

Les gendarmes nous demandent qu’est ce qu’on fait et qu’est ce qu’on éspère : nous répondons que nous nous promenons et que nous esperons trouver des champignons !
Nous apprenons a notre grande surprise que la bétonnière arrive … ça sert a ça les repèrages …

Nous nous positionons a l’entrée du chemin, du coup les gendarmes sont obligés de pousser leur voitures car elles genent  mais nous on est bien garés lol !

Le chemin est trés raide et nous avancons difficelement de 20 cm tous les quart d’heure devant la bétonniére , nous sommes tous bléssés a cause d’une épidemie de polio subite … ca arrive ! tout est cool les ouvriers en profite pour piqueniquer, nous on chante ou on admire le convois militaire qui donne une certaine ambiance, le beton commence a se dissocier dans la betonnière donc le chauffeur accelère la toupie …

au bout de 1h30 2 h00 on a fait 20 mètres, tout le monde est calme sauf miloud qu’est en train de carboniser ces dernières neurones avec son téléphone.

on voit passer un gendarme avec un bouclier …

le commandant viens nous voir , c qui le chef ? heu …ben y’en a pas ! il tourne auprés de nous tous pour savoir ou est le chef (c’est le principe du flic quand y’a un truc qui le dépasse il va voir le chef) du coup il nous réunis tous et nous dis que le prefet en a marre et qu’il faut dégagé la route on tourne le dos a la bétonnière « oui ok on va y aller donc… » et soudain on nous pousse dans le dos, 7 flics bien équipés nous saute dessus, 7 a 8 manifestants font la chaine pour gagner le peu de temps pour que le beton soit foutu… coup de genoux dans le dos ,coup de bouclier

THT-Chorges

un premier gazage mais ils ont pas reculé donc ils ont du mal a s’en remettre les jeunes flics, aprés ils reculeront lors des autres gazages (ils apprenent vite mais faut leur expliquer longtemps)

un manifestant se fait tirer en arrière et trainé, avec un petit ecrasage de la main et quelques coups dans le dos…. deux autres sont jetés dans le ravins et se font engueuler par les flics « dégagez la route » re : « mais je suis déja dans le ravin ??… » : faut pas chercher des fois …!

pendant qu’ils poussent ils s’apercoivent que y’a quelque chose qui les gêne dans le sac d’une manifestante pour que les coups de genoux soit efficacent  alors ils vident le sac et trouve la bouteille d’eau qui gêne.

bref au bout de vingt minutes environ de resistance (a 1 contre 1, ils sont pas trés forts …) les manifestants sont gazés a mort, tout le monde a mal partout et du coup on rompt la chaine et on avance plus vite, on a déja pris cher !

un flic en profite pour pousser un d’entre nous dans le champs et un autre flic l’entraine a l’arrière de la betonnière , ils lui mettent la tête par terre avec un genoux sur le cou, un deuxième flic lui monte sur le dos et sort la matraque téléscopique pour taper sur le crâne alors qu’il est immobilisé ! , nous courrons vers le lieu en gueulant » hoo mais vous faites quoi la !?!?… le flic lache la matraque et lui passe les menottes.

il est emmené aux vehicules « ou l’emmenez vous ? … quel est le chef d’inculpation ? ….qui est l’officier charger de ca ? … qu’a t il fait ?  »

« on a pas a vous répondre etat d’urgence »

pour la petite histoire : le manifestant est placé a l’arrière sur le siège du milieu avec les menottes il demande si on peu lui mettre la ceinture au cas ou ils croisent les flics re ; « ta gueule connard » et le chauffeur plante un grand coup de frein : ils ont pas le sens de l’humour !

dislocation de la manifestation dégouttés mais les flics et les gars du chantier sont blancs et ont eue peur , y’a un ouvrier qui s’est barré en  avec sa glaciaire en disant qu’il en avait marre de se chantier de merde !en plein milieu de l’aprés midi ! je crois qu’on le reverra plus !

le béton a été coulé mais je crois que c’etait vraiment de la merde qu’ils ont coulés .

on a rien cassé et on a pas mis un coup !! tout le monde est choqué et
certain on decouvert la lacrymo, et la violence policière

GRANDE MARCHE POUR DÉFENDRE NOTRE VALLÉE

VENEZ VOIR LA DESTRUCTION DE NOS FORÊTS

RTE A COMMENCÉ LES CHANTIERS DE DÉFRICHEMENT, EN VUE DE L’IMPLANTATION
DES 2 LIGNES TRÈS HAUTE TENSION DE 225 000 VOLTS, DEPUIS 2 SEMAINES
ENVIRON.

AFFICHE 3 imprimable en A4 et A3L

POUR VOUS RENDRE COMPTE DE CE MASSACRE , LES COLLECTIFS ANTI-THT VOUS
INVITENT À UNE :

GRANDE MARCHE POUR LA VALLEE
LE DIMANCHE 8 NOVEMBRE À 10 H30
STATION DE RÉALLON (PARKING CÔTÉ GAUCHE)

NOUS MONTERONS PAR  LA PISTE DE JOUBELLE (30MN DE MARCHE FACILE) POUR ALLER
VOIR UN CHANTIER.
Ensuite nous pourrons pique-niquer ensemble.

Après  ce repas tiré des sacs, nous prendrons un temps de dialogue et
d’échanges pour décider des actions à venir.

Fin de la réunion vers 15 h environ.
[…]

LE NOMBRE FAISANT LA FORCE…SOYONS NOMBREUX
INFO À DIFFUSER AU MAXIMUM

CONTACT PAR MAIL: COLLECTIF-DES-PUYS@RISEUP.NET
Contact par téléphone: 06 73 35 87 33

Joie, rage et courage

RTE, ne passera pas !

Pour cette première émission, “joie, rage et courage propose des prises de sons captées lors de l’assemblée de vallée du 19 septembre et de la manif du 20 dans la vallée de haute durance. On y abordera l’organisation de la lutte là-bas, le déroulement de la manifestation du 20 septembre, les connections avec d’autres luttes, les modes d’actions…

pour écouter l’émission ou la télécharger: https://we.riseup.net/assets/255852/emission1.mp3

“joie, rage et courage” est une émission de radio diffusé sur radio dio (89.5 FM sur Saint-Étienne et alentours) les derniers lundi de chaque mois de 13 à 14h.
“Joie, rage et courage” se penche chaque mois sur un sujet à travers prise de son, interviews et petit montage l’idée est de parler de luttes et de botter le cul à la résignation.

Textes, sons, chansons du week-end du 19-20 septembre

Un premier texte lu au départ de la manifestation:

Nous sommes rassemblés aujourd’hui pour montrer une fois de plus notre opposition à la construction des deux lignes à très hautes-tensions de 225000V, qui seront néfastes à notre vallée, dangereuses pour les êtres vivants, contraires à la sobriété énergétique et à la sortie du nucléaire.

RTE, tu vas commencer début octobre les travaux, attendant une dernière dérogation pour destruction d’espèces menacées que tu vas obtenir sans problème.

Ce week-end c’est la fête du patrimoine, nous sommes ici à Eygliers au pied du fort de mont dauphin, patrimoine mondial de l’Unesco, et à côté du parc national des Écrins, patrimoine naturel. Et toi RTE tu veux implanter tes lignes, transportant en partie du courant issu de central nucléaire, et ses 330 pylônes au milieu de ce patrimoine.

En effet sous prétexte d’utilité publique et de profits, à cou de subvention, de promesses de travails, de contreparties techniques et financières légalisées, tu passes partout. Le parc, les zones Natura 2000, les 2/3 des communes et élus, le conseil départemental, les bâtiments de France et d’autres encore acceptent tel quel ce projet ou restent muets. Ces institutions ne sont-elles créés que pour réglementées les particuliers et les collectivités ?

RTE, tu te vantes à 60km d’ici sur l’autoroute de Maurienne d’enfouir une ligne à 400000V pour préserver la vallée. Nos montagnes, nos santés, nos maisons, nos activités économiques ont-elles moins de valeurs à tes yeux en haute-Durance ?

Il est facile pour toi, de passer ainsi dans notre vallée peu peuplée, éloignant habilement du projet Gap et Briançon, la contestation est moindre. Mais pourquoi pour si peu d’hommes tant d’électricités ?

A l’heure de transition énergétique, ou l’Europe et la région PACA s’engage à diminuer leur consommation, ou le pays du grand briançonnais parle de territoire à énergie positive, et ou de multiples micros-centrales de proximités se créent, toi tu veux sur-augmenter la puissance du réseau. Une rénovation ne veut pas dire création ou augmentation mais amélioration de l’existant.

Rénoves donc les lignes existantes sans en augmenter le voltage avec les techniques les plus bénéfiques pour tous. Alors nous pourront parler de réelle utilité publique et éloigneront de nos pensées les mots profits, nucléaires, 400000V et connexions transfrontalières.

M. le préfet nous avons été surpris, il y a deux ans lorsque vous avez dit au collectif « que vous en aviez marre que les hauts-alpins vivent mal ».

Et bien sachez que les si les services hospitaliers continuent à fermer, si tous les ans il faut se battre pour le maintien du tain de nuit, et si ces deux THT, passent dans cette vallée, alors oui les hauts-alpins vivront mal.

Loin d’avoir une identité aussi forte que les pyrénéens ou les bretons, nous avons la force de venir d’ici et d’ailleurs et continuerons à lutter pour l’avenir de nos enfants contre la « THT et son monde » ici et ailleurs.

Un second texte :

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LES MASQUES TOMBENT, PÉTONS UN CÂBLE
(à bas la THT !)
Sous prétexte de rénovation du réseau électrique, RTE et l’Etat imposent la création de 2 nouvelles lignes à très haute tension (225000V) dans la haute vallée de la Durance.
Ces projets s’inscrivent dans les plans européens de développement d’un grand réseau pour servir le marché capitaliste de l’électricité. Ce réseau permettra une plus grande fluidité des échanges marchands comme le prône l’idéologie du libéralisme, qu’on n’aime pas du tout.
Ailleurs aussi, de pareils projets voient le jour et des personnes s’y opposent. Par exemple à Saint Victor et Malvieu dans l’Aveyron contre la réalisation d’un transformateur, à Lille Arras, dans la Manche, etc.
Depuis plusieurs années, RTE et l’État travaillent à l’acceptabilité de leur projet. Celle-ci passe par un processus sournois dit de « concertation ». L’enquête d’utilité publique avait pour seul but de légitimer des décisions arrêtées par avance, sous couvert de prendre en compte l’avis de chacun-e.
Une mascarade !
La dernière formalité en cours est l’avis (consultatif) demandé aux communes concernant le permis de construire des lignes. En réalité, c’est l’aboutissement d’une procédure bien ficelée. Les recours n’ont jamais permis que de gagner trop peu de temps. Il n’a jamais été question pour l’État d’annuler un projet d’une telle ampleur et ayant de tels enjeux économiques au prétexte que des habitants s’y opposeraient.
Nous ne voulons pas de THT du tout, enfouissement ou pas.
RTE justifie la mise en place des lignes THT sous couvert qu’elles permettraient de soutenir le développement des énergies renouvelables.
Comme la critique du nucléaire est aujourd’hui plus répandue, les industriels de l’électricité tentent de se donner une bonne image à travers les «énergies alternatives ». Ces énergies peuvent augmenter la capacité de production globale d’électricité, sans jamais venir remplacer le nucléaire. Ces énergies restent au service d’un projet de société qui perpétue la domination et l’exploitation, toute durable et cogérée qu’elle soit.
La transition énergétique, le discours autour de la consommation consciente et citoyenne entretient le mythe selon lequel on pourrait changer le monde à travers son porte monnaie et très occasionnellement son bulletin de vote, ce qui nous dépossède de nos moyens de lutte et d’une réelle emprise sur ce qui nous entoure.
De plus cela ne reste qu’un leurre, car les énergies renouvelables qui se développent sont à une échelle industrielle. Les critiques des personnes qui se font imposer des champs d’éoliennes nous éclairent sur la réalité de ces « alternatives », et surtout sur les enjeux économiques qui les sous-tendent.
Ce projet comporte son lot d’hypocrisie. Sa justification écologique va jusqu’à prétendre que l’implantation de ligne THT développera la biodiversité du territoire.
Ici c’est la société Ecomed (société EcologieMédiation ) qui expertise l’impact sur la faune et la flore du projet et les «compensations nécessaires». Les clients habituels de Ecomed sont « Autoroutes du sud de la France », « Total », etc.
Qu’est-ce que La THT concrètement ?
Depuis le printemps 2015, les travaux ont commencé. Mise en place de piquets pour l’emplacement des pylônes, et aujourd’hui, suite aux expropriations, déforestation et aménagement des pistes à partir de mi octobre dans différentes communes, ceci effectué par 5 équipes différentes… mais aussi construction d’une base héliport de 2 hangars pour les hélicoptères ainsi que des bureaux dans l’aérodrome (les hélicoptères serviront à transporter le matériel et tendre les câbles), un transformateur prévu à Embrun au printemps…
A Saint Crépin, c’est l’entreprise Charles Queyras TP (récemment rachetée par le groupe Vinci, bien connu pour tous ces méfaits à travers la planète) qui a été sollicitée pour les travaux préliminaires.
Les différentes étapes nécessaires à la mise en place de la THT sont disséminées sur le territoire, et si les travaux doivent se terminer en 2020, certaines phases avancent très rapidement… Il est donc important de se tenir au courant de celles ci afin de pouvoir intervenir de manière adaptée…
Mais ce chantier n’avance pas dans l’indifférence. Des personnes tentent de s’y opposer par différents moyens d’action, discussions d’information, projections, assemblées auto-organisées, banderoles, tags, pique nique ballades au cours desquelles des piquets de marquage de parcelles sont enlevés… Des employés de RTE qui venaient sur des terrains privés se sont fait mettre dehors…
On ne veut plus participer à leur mascarade, il nous paraît plus intéressant de venir à leur fête sans y être invité-es…
En se souvenant des expériences riches du passé, comme celle menée dans la vallée de la Clarée pour empêcher la construction de la voie rapide, ou plus récemment à Notre Dame des Landes, au Val Susa, etc.
Il nous reste encore beaucoup à imaginer,
et encore plus à faire !

 

Un son d’appel au week-end diffusé dans les rues de Gap, guillestre

 

 

et les chansons

THT, t’es à jeter (musique G Brassens:rien a jeter)

E- A7 D E7A7 E-A7 D E7A7 Ref:D F#7 G F#7 B-E7 A7 D(pour les guitaristes)

En haut de ses pylônes
Au design affligeant
De la vallée du Rhône
Elle remonte le courant
Refrain
Rien n’est bon chez elle, c’est la THT
Avant qu’elle s’installe faut s’en débarrasser
Étrange transhumance
D’électrons survoltés
Défigurant la Durance
Lacérant la vallée
Refrain
Pour vendre aux transalpins
Notre énergie pourrie
Uranium pillé aux africains
A Marcoule enrichi
Refrain
C’est une des artères
D’un système insensé
Basant sur l’nucléaire
L’avenir de l’humanité
Refrain
Héritage du « Grand Charles »
Et de ses acolytes
Près de vingt centrales
Crées sans plébiscites
Refrain
Cinquante huit pétoires
Qu’on ne sait pas arrêter
De quoi marquer l’histoire
Pour des milliers d’années
Refrain
Nagasaki, Hiroshima
ne leur ont pas suffit
Plus fort que Fukushima
C est le prochain defi
Refrain
(dernier couplet;facultatif!?)
C est notre façon locale
De refuser c’merdier
Comme à Sivens, à Notre dame
Boycottons leur chantier
Refrain

 

RTE RTE Tu m’auras pas

Y a eut l’verdon avant nous

Y a eut les bretons aussi
Après nous qui viendra
Après nous c’est pas fini
Ils s’en sont débarrassés
faut pas la laisser passer
On est peut être qu’une poignée
mais on est déterminé-e-s
J’ai chanté dis fois cent fois
J’ai hurlé pendant des mois
J’ai crié sur tous les toits
ce que je pensais de toi
RTE RTE Tu m’auras pas !
J’ai marché sur bien des routes
J’ai connu bien des pat’lins
Partout on vit dans le doute
Partout on attend la fin
de ce projet inutile
de cette THT débile
qui nous fait perdre le fil
d’une vallée qu’on bousille
J’ai chanté dis fois cent fois
J’ai hurlé pendant des mois
J’ai crié sur tous les toits
ce que je pensais de toi
Société, société, Tu m’auras pas !
J’ai vu pousser des pylônes
j’ai vu pleurer mes copains
j’ai entendu les flash ball
tonner au petit matin
J’ai vu ce que tu faisais
de nos montagnes et vallées
au nom de quelques nantis
qui ne pensent qu’au profit
J’ai chanté dis fois cent fois
J’ai hurlé pendant des mois
J’ai crié sur tous les toits
ce que je pensais de toi
RTE RTE Tu m’auras pas !
Demain prends garde à ta peau
à ton fric qui rend idiot
car le nucléaire tuera
et cette fois ce sera chez toi
Mais en attendant on chante
cette chanson militante
que t’écoutes dans ton bureau
loin des intérêts locaux
J’ai chanté dis fois cent fois
J’ai hurlé pendant des mois
J’ai crié sur tous les toits
ce que je pensais de toi
Société, société, Tu m’auras pas !

Week-end contre la THT le 19-20 septembre 2015

Les collectifs  de la vallée contre les lignes à Très Haute Tension propose de se retrouver le 19 et 20 septembre pour manifester, discuter, camper ensemble, participer ou proposer des ateliers, se balader…

MANIFESTATION le dimanche 20 septembre à 11h
Départ de la gare d’Eygliers -Montdauphin

RASSEMBLEMENT-CAMPEMENT le samedi 19 à partir de 14h
au plan d’eau d’Eygliers
-assemblée de vallée-discussions-repas-ateliers-spectacles-

Le programme est arrivé!
Version A3

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plus d’infos: notht05 (a) riseup.net

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Tout ça, parce que les lignes THT, on n’en veut pas ici, ni ailleurs!

Parce que ce qu’une infrastructure en amène d’autres,
parce que les lignes à Très Haute Tension transportent de l’énergie nucléaire sur des milliers de kilomètres,
parce que le nucléaire c’est la guerre et le cancer,
parce que le réseau THT construit le grand marché capitaliste européen de l’électricité,
parce que les lignes THT sont nocives pour la vie,
parce qu’elles vont défigurer un peu plus la vallée,
parce qu’on veut reprendre de l’autonomie,
parce que la lutte nous rend plus fort-e-s et plus solidaires,
parce qu’il n’y a que l’Etat et les patrons qui s’en frottent les mains,
parce que nous pouvons empêcher leurs projets!

Comme au Val Susa, à Notre Dame des Landes, à St Victor et Mélvieu , et partout ailleurs,
retrouvons les sentiers de la résistance, pour la solidarité, la liberté et la dignité.

 

Grande marche NO TAV

Plus d’infos sur : http://marchenotav.noblogs.org/

Salut à toutes et à tous,

Attention danger, le TAV se remet en route. Et nous alors ?

Les promoteurs de la ligne TGV Lyon-Turin annonçaient la reprise des travaux pour Janvier 2015, à St Martin la porte (en Maurienne).

Pourquoi ?

Et bien parce qu’ils ont le champ libre.

En France la mobilisation contre le TAV n’a jamais vraiment décollé et ils en profitent. Le percement du tunnel entre Saint-Martin-la-porte et le village de Chiomonte va sans doute débuter cette année. Plus les travaux avancent, plus il semble difficile de s’opposer aux aménageurs. Il reste encore beaucoup de choses à imaginer pour que le projet soit abandonné. Dès lors, il nous paraît particulièrement opportun de dépasser les discours proposant un TAV « vert » ou de simples alternatives au tracé prévu. Il est temps de se rendre ensemble sur les lieux des travaux. C’est en ayant une présence sur place que nous pouvons être efficaces et effectifs pour empêcher ou ralentir le chantier.

En Italie, dans le Val de Suse les travaux avancent à pas de fourmis grâce à la mobilisation quotidienne des habitantEs de la vallée mais aussi de tout un tas de gens venus des 4 coins de la botte pour leur prêter main forte.

Depuis trop longtemps en France nous attendons que les italienEs amènent seuls la victoire. De l’autre côtés de la frontière, chaque années depuis 2005 des manifestations de plus 60000 personnes se retrouvent face à la police, l’armée, la mafia.

L’année dernière les NOTAV ont marché dans la vallée, d’Avigliana à Chiomonte, en s’arrêtant dans les villages. Ils mangeaient ensemble, marchaient ensemble, dormaient sur des terrains prêtés par des habitants. Ils prenaient le temps, celui qui va disparaître avec le TGV.

De là est née l’envie de faire une marche de quelques jours cet été, de ce coté ci de la frontière. Faire un bout du tracé, à pied, entre Lyon et le Val de Suse; s’arrêter là où les gens veulent bien nous accueillir pour une nuit ou deux, prêter une grange ou un bout de terrain. Nous voudrions organiser des concerts, projections, discussions, faire des courses d’orientation, construire des cabanes…

Sans avoir la prétention d’être des milliers, nous aimerions au moins que ça permette de parler du projet et de cette lutte qui dure depuis plusieurs années pour l’empêcher ; et pourquoi pas que d’autres luttes se croisent, se mêlent à cette occasion.

Alors, si vous êtes prêtEs à faire un bout de marche avec nous, à organiser avec ou sans nous dans votre commune un concert ou un buffet ; si vous êtes prêtEs à nous accueillir, ou simplement venir un soir raconter vos histoires sur la lutte contre le Lyon Turin (et d’autres), vous êtes invité à nous répondre au plus vite, pour que l’on puisse ensuite se rencontrer et s’organiser.

marchenotav@rebellyon.info

Flymarche

 

manifestation nationale contre le center-parcs le 2 mai à Grenoble

Des Chambarans à la métropole, la marche des possibles Center-Parcs de Roybon, TGV Lyon-Turin, aéroport de NDDL, Ferme des 1000 vaches, etc, les grands projets nuisibles, imposés par l’alliance entre politiciens et financiers ne se comptent plus aujourd’hui. Le chantage à l’emploi pèse lourd dans la balance en leur faveur. Alors que les licenciements et les « dégraissages » continuent, que les conditions de travail se dégradent, il faudrait continuer d’accepter des créations d’emplois au rabais, pour la plupart précaires et sous-payés ? Voici le credo de la loi Macron, dévouée aux patrons et aux actionnaires. Et c’est dans un tel contexte que s’inscrit le Center Parcs, en ce sens il nous concerne tous.

Depuis octobre, c’est l’occupation qui a permis d’empêcher la destruction de la forêt, les recours ont prolongé la suspension des travaux mais l’abandon du projet n’est pas acquis. En juin prochain, le tribunal de Grenoble se prononcera définitivement sur le fond du dossier du Center-Parcs de Roybon. L’expulsion des occupants de la forêt par la force, en vue d’une reprise des travaux, laisse peu de place au doute.

Comme à Notre-Dame-Des-Landes et ailleurs, seule une mobilisation large et déterminée permettra d’arrêter ces projets destructeurs. Au printemps faisons fleurir nos colères, afin d’opposer nos solidarités à leur monde de béton et de profits. Face à la crise, ne cédons pas à la résignation.

Retrouvons nous à Grenoble, le 2 mai à 11h au parc Hoche pour une journée conviviale et déterminée.

Final noir contour rouge