De la violence dans la lutte

« On l’a pas souhaité mais c’est la guerre » Mafia K’1Fry

Depuis peu la lutte contre la Très Haute Tension en Haute-Durance (Hautes-Alpes) est passée à une opposition concrète et active. tags, blocages, sabotages : la question de la violence est alors posée. C’est une problématique récurrente des actions collectives : quand les moyens légaux et démocratiques ont prouvé leurs limites, quels types d’actions proposer, comment s’organiser pour faire entendre ses idées et résister concrètement ? L’action directe, qu’elle qu ‘en soit son ampleur et sa radicalité (du pneu d’engin de chantier crevé à la séquestration du patron en passant par l’occupation, le blocage ou la simple campagne d’affichage en dehors des cadres prévus à cet effet) amène toujours une réaction de l’État qui défend ses intérêts et œuvre pour maintenir l’ordre. La répression s’applique à punir ces modes d’action illégaux, souvent en prétextant de leur violence. Toute infraction à la loi représente une forme de violence et la lutte devrait se cantonner au champ de la représentativité citoyenne. Il est évident que le propre même de la lutte et de l’action collective est de sortir de ce rayon d’action pour exister. Il s’agit donc de défendre ensemble des discours et des actes qui, loin de se circonscrire à la seule définition qu’en fera l’État, s’auto-définissent comme les moyens de résister ensemble. On ne discute pas avec son patron de la moralité de la grève, on ne peut pas convaincre RTE de la légitimité de bloquer ses chantiers, on impose, dans la limite de ses capacités, un état de fait qui ne s’adresse pas seulement à ceux que l’on combat mais aussi au reste de la société afin de porter son discours le plus loin et le plus fort possible.

L’État a le monopole légal de la violence.  L’État a la légitimité de matraquer, enfermer, tuer. La peine de mort est abolie et pourtant l’État tue toujours, que ce soit dans les quartiers, les manifs ou à travers les guerres menées à l’extérieur de ses frontières. La violence n’est jamais une fin en soi, elle est un moyen d’arriver à ses objectifs. Celle de L’État lui permet d’asseoir sa domination et de garantir la paix sociale. La société de classe est violente en elle-même : exploitation au travail , frontières et politiques migratoires, pauvreté, justice, guerres…

22/02/2014, Nantes

22/02/2014, Nantes

Lorsque l’on discute de la violence d’un acte, on n’apprécie pas son « degré de violence en soi » comme s’il existait une échelle répertoriant soigneusement et objectivement chaque comportement pour définir s’il est moralement acceptable. Non, on pose toujours la question de la légitimité de cette violence. La violence de l’État est légitime car elle est légale : celui qui décide des règles du jeu impose sa propre échelle de violence.

Cette violence, nous l’avons subie au cours de la lutte, portée par les gendarmes « du coin » avec leurs convocations, leurs interpellations ainsi que par le PSIG à Chorges avec matraques et gazeuse. En réponse à ce début de répression, un seul type de discours est apparu dans les médias : On a pu lire qu’ Avenir Haute Durance déclarait que les « dégradations nuisaient à leurs recours et qu’ils n’en étaient pas à l’origine » tandis que suite à l’événement de Chorges, le collectif NOTHT affirmait qu’il « ne répondrait pas à la violence par la violence ».
Les journalistes quant à eux, disent de Chorges que c’est : « une manif qui dégénère » et « des échauffourées ». Ces deux termes impliquent des échanges violents entre les deux parties alors qu’ils étaient malheureusement à l’initiative et à l’avantage des flics. Ils évoquent aussi la présence de « zadistes ». « Zadiste » est un vocable médiatique et policier pour dire « écolo-radical-violent », personne ne s’en revendique. « zadistes » comme « casseurs » sont toujours utilisés pour justifier les interventions des forces de l’ordre et pour créer, au sein des mouvements, une division entre « bons » et « mauvais » manifestants. Tenir cette position de la division entre ceux qui auraient des pratiques acceptables et les autres, les « fauteurs de trouble », c’est jouer le jeu du pouvoir et affaiblir le mouvement.

Zad, Automne 2012

Zad, Automne 2012

Ce que l’on a pu constater lors de la tentative d’expulsion de la ZAD de Notre Dame des Landes, c’est que les manifestations pacifiques alliées à l’affrontement direct avec les forces de l’ordre ont porté leurs fruits: l’opération répressive a échoué, la ZAD existe toujours ( pour l’instant) et une partie des travaux est suspendue en attendant le résultat des recours légaux.
La question n’est donc pas la légitimité de la violence mais l’efficacité des modes d’actions envisagés : comment faire pour agir ensemble, se coordonner avec des pratiques différentes pour parvenir à empêcher un projet.

Révolte de 2005

Révolte de 2005

Il est important, dans chaque lutte, de ne pas s’arrêter à ce que l’état réprime et juge violent ou illégal. Se dissocier d’actes « violents », c’est condamner d’avance les personnes qui en seront accusées et collaborer à la répression. Quel est l’intérêt de crier spontanément son innocence si ce n’est chercher la reconnaissance de L’État et le confort d’une place d’interlocuteur légitime. C’est sortir du terrain de la lutte pour entrer dans le rôle du partenaire social : celui de la cogestion.
Face à la répression médiatique ou policière, la solidarité c’est se réapproprier collectivement les discours, les actes et les pratiques qui constituent la lutte.

Lutter amène à remettre en question le processus démocratique et à affirmer sa volonté de dépasser les modes d’expression que nous concède la démocratie, aller au-delà du rôle du citoyen qu’elle veut nous voir tenir. Cette remise en question pousse à envisager de nouvelles problématiques au delà des enjeux de la construction de nouvelles lignes à très haute tension : la critique du monde qui produit ces lignes c’est-à-dire la critique de l’État et donc du capitalisme dont il défend les intérêts.

Pour que les lignes THT ne se construisent pas.

Chronologie Automne 2015

Cette chronologie n’est pas complète, de nombreuses autres actions ont eu lieu : des blocages de chantier, de pistes d’accès, des poses de banderoles, des marquages de chantier effacés, des rassemblements, des tags…

19-20 septembre : Week-end contre la THT
Le dimanche une manifestation réunie 500 personnes. Les grilles du chantier de l’Héliport de Rte à St Crépin sont renversées par les manifestant-e-s. La nationale est bloquée a deux reprises. Un RG chassé de la manif. Quelques tags décorent les abords de l’aérodrome.

30 octobre : blocage de chantier à St Apollinaire avec une dizaine de personnes.
Deux machines sont déjà à l’arrêt : du sucre aurait été versé dans leurs réservoirs.

3 novembre: blocage de chantier à Réallon à une quarantaine de personnes.
3 personnes embarquées en contrôle d’identité.

8 novembre : marche autour du chantier à Réallon, assemblée.
600 personnes présentes. Les piles de troncs sont étalées sur les pistes.

10 novembre : blocage à Réallon. Une personne est convoquée à la gendarmerie d’Embrun. Des personnes se réunissent l’après-midi pour la soutenir. Pas de suite.
Blocage du chantier de la 63000V à St Martin de Queyrières, une vingtaine de personnes.

11 Novembre : rassemblement à Puy Sanière : Pique-nique, discussion. No THT est écrit avec des pierres.

12 novembre : blocage à St Martin de Queyrières avec une quinzaine de personnes
-80 opposant-es se rendent au conseil municipal de L’Argentière

13 Novembre :des opposant-e-s se rendent au conseil municipal de Réotier (La commune de Réotier se fait payer une salle à 250000euros par RTE)

18 novembre : blocage du chantier à Puy ST Eusèbe une vingtaine de personnes.
Les personnes refusent de déclarer leur identité aux flics. Des troncs, des grosses pierres sont balancées sur les pistes. Les gendarme n’auront aucune identité et se vengeront en convoquant une personne qui sortait ses poubelles.

23 novembre : le Préfet interdit toutes les manifestations contre la THT. Des tracteurs de déboisements ont été sabotés dans la nuit du 18 au 19.

24 novembre :blocage du chantier à St clément sur Durance. Une cinquantaine de personnes. Une trentaine de gendarmes tentent des les contrôler. Refus collectif, les bloqu-eur-euse-s font bloc. Aucun contrôle. Le préfet Besnard accorde une rencontre le lendemain à la préfecture de Gap.

25 novembre : Le préfet annule le rendez-vous des machines ont été saboté pendant la nuit.

2 décembre : trois blocages de chantier ont lieu dans la vallée en même temps. À Puy Sanière, à St Clément, et à Chorges où les manifestants ralentissent l’arrivée d’un camion à béton (pour couler les fondations de pylônes). Des gendarmes casqués et avec des boucliers chargent et gaz. Une personne est interpellée puis relâchée.

7 décembre : un camion de la société Allamano qui construit des pistes pour le chantier a eu ses pneus crevés, ses vitres brisées à l’Argentière.

9 décembre : une soixantaine de personnes bloquent plusieurs heures sur la nationale un convoi de préfabriqués destinés à créer des bureaux pour Rte à l’aérodrome de St Crépin.
L’après-midi un chantier de déboisement est bloqué à Châteauroux les Alpes.

12 décembre : un rassemblement interdit par la préf’ réuni près de 200 personnes à Gap.

Quelques collaborateurs du projet de lignes THT en Haute-Durance

Les lignes à Très Haute Tension ne se font pas toutes seules… à compléter

Cette initiative est une première version avec des infos glanées à droite, à gauche.Les travaux commencent et les appels d’offres sont difficiles à trouver, cette brochure est un appel à ce que ces infos circulent, soient rendues publiques.

 

RÉSEAU DE TRANSPORT D’ELECTRICITÉ
RTE, filliale d’EDF construit et entretien le réseau de transport de l’électricité en france.
Pour la distribution de l’électricité aux points de ventes, c’est ERDF qui s’en charge.

Les têtes d’affiches du projet Haute-Durance
Gérard Robinot
Directeur de projets RTE/Développement & Ingénierie PACA
gerard.robinot@rte-france.com
Tel : 04 88 67 44 84
Port :06 26 84 30 52
ou
Michel Lotte ( 06 60 67 67 75 )

Luc Mazéas, Directeur du centre développement et ingénierie

Michel SARLIN
Chargé de mission, base Embrun
Route de Saint-André – 05000 EMBRUN
Par téléphone : 04 92 52 34 19
Par mail : michel.sarlin@rte-france.com
Sur internet : www.hautedurance.rte-france.com7

Et le fameux Miloud que l’on voit sur le chantier… Ce serait un responsable local de Rte. Il habiterait à Chorges?

 

ACCEPTABILITÉ ÉCOLOGIQUE
Aujourd’hui tout est écologique, renouvelable. Les projets les plus nuisibles seraient des AUBAINES pour labiodiversité. Le capitalisme se repeint en vert pour se rendre acceptable.

«RTE a trouvé un accord avec l’Office National des Forêts pour que ce dernier fournisse des graines de végétaux issus de la biodiversité locale aux pépinières Robin du Champsaur. Le célèbre pépiniériste (connu entre autres pour divers brevêts) a pour mission de cultiver les graines et de préparer les plants pour une mise en terre ultérieure sur les zones du chantier préalablement étudiées»
http://perspectives-haut-alpines.e-monsite.com/pages/actu.html#bkxQ1hIhouK0ivOk.99

-Life biodiversité est un projet financé par la comission européenne et Rte pour la france. L’objectif de ce projet est de créer des «corridors écologiques» sous les lignes à haute tension. Tous les responsables de ce projet sont en lignes sur http://www.life-elia.eu/fr/Contactez-nous
Pour le projet en Haute Durance http://www.life-elia.eu/fr/Hautes-Alpes-05-

-ECO-MED ou écologie-médiation est un «bureau d’études, d’expertise et de conseil en environnement naturel spécifiques à l’aménagement du territoire et à la mise en valeur des milieux naturels». Ils font la médiation entre les porteurs de projets et la société civile ainsi que l’expertise écologique. Leur clientèle ? Total, Arcelor-Mittal, Autoroutes du Sud de la France (ASF), Esso,Rte…

Assistant Maitre d’ouvrage:
Keller Laureen l.keller@ecomed.fr
www.ecomed.fr
contact@ecomed.fr

ECO-MED siège – Tour Méditerranée – 65, av. Jules Cantini- 13298 MARSEILLE cedex 20 / Tél : 04 91 80 14 64 – Fax :04 91 80 17 67
-Agence Languedoc-Roussillon: résidence ATRIUM – 113 rue Recouly 34070 Montpellier / Tél : 04 99 54 24 00
-Agence Rhône-Alpes : immeuble le Boléro – 9, rue Robert 69000 Lyon / Tél :04 72 15 60 36

-ROBIN PEPINIERES cultive les graines et les plants pour le corridor écologique sous les lignes.
ROBIN PEPINIERES Le village,
05500 Saint Laurent du Cros
Tél 04.92.50.43.16
Fax 04.92.50.47.57

-Office National des Forêts
-le Parc National des Ecrins

DÉFORESTATION
OMEXOM, INEO, et LAGLASSE marquages des arbres

SARL GANDELLI
Saint Thomas
05600 REOTIER

SARL Société Alpine des Bois
Les Gilotières
04290 Salignac

EXPLOITATION
Hautes-alpes emploi relais
http://hautes-alpes-emploi-relais.fr/
Des agences à Gap, Briançon et Laragne

-La direccte

BASE LOGISTIQUE
construction de l’héliport et de bureau pour RTE
Christophe zerillo architecte
avenue de la gare Chorges
0492506143 c
zerilloarchitecte@free.fr

LIGNARDS
-Inéo réseaux Haute tension http://www.cofelyineo-gdfsuez.com/qui-sommes-nous/nos-filiales/ineo-reseaux-haute-tension
-Serpollet
-Theupault

TRANSFORMATEUR
-Aveo (bosse aussi sur ITER) http://www.aveo-ser-
vices.com/

TRAVAUX PRÉLIMINAIRES, TERRASSEMENT
Charles Queyras TP (groupe VINCI)
Allamanno (Régis Allamanno est d’ailleurs le pré-
sident de la chambre Travaux public de la Fédération
BTP des Hautes-Alpes)

PUBLICITAIRE
francom – françois Robert

ASSOCIATION «POUR» LE PROJET
http://perspectives-haut-alpines.e-monsite.com/
Le siège est à Puy Sanière.

LES PARTENAIRES LOCAUX OU LE PATRONNAT EN
HAUTES-ALPES
Commune de Réotier : Maire Marcel Cannat (conseiller départemental). La commune se fait financer une salle à 250000 eruos par RTE. Damien Gandelli est aussi au conseil municipal. Il est le dirigeant de l’entreprise Gandelli qui travail sur la partie déforestation du chantier.

Mr Patrick Renouf, président de la fédération du BTP
05

La Chambre de Commerce et d’Industrie (dont le
conseiller technique est également directeur du pro-
jet RTE
Eric Gorde vice-président de la CCI et président de
Haute Durance Initiative («interface entre les en-
treprises nationales solicitées par RTE et les com-
pétences locales»
Aurore Boyer (contact CCI pour le projet) 04 92 56
56 91 hdi-rte@hautes-alpes.cci.fr

Chambre des métiers et de l’artisanat

Fédération de l’industrie hôtelière

Syndicat des carriers

Union pour l’entreprise UP05 (Union Patronale)

Fédération départementale des associations de com-
merçants et d’artisans

L’informatique : se défendre et attaquer version 3.0

Différentes versions sur : https://infokiosques.net/

arton1045

 

Cette brochure a été faite par désir de rassembler les connaissances théoriques et les outils pratiques actuellement les plus efficaces à nos yeux, pour utiliser l’informatique pour des activités sensibles, sans se faire avoir. Concrètement, ça implique d’être en mesure d’agir de manière anonyme, confidentielle et en laissant le moins de traces possible derrière nous. Sans ces précautions, inutile d’espérer déjouer longtemps la surveillance et la répression employées par les États et leurs classes dirigeantes pour continuer à exercer tranquillement leur domination.

Se réapproprier les outils informatiques, c’est comprendre pour mieux se défendre et… attaquer, mais c’est aussi se donner les moyens de pouvoir choisir en connaissance de cause, quand ne pas utiliser l’informatique.

Actualisé en juin 2015.

Rassemblement contre la THT à Gap

Ce samedi 12 décembre devant la Préfecture de Gap à 10h.

Venons nombreux et nombreuses, petit et grands avec des branches de sapins ou de mélèzes!

 

« Communiqué de presse du collectif NOTHT05 et des opposants du 09/12/15

Les opposants au projet de R.T.E concernant les lignes à très hautes tensions, se sont une fois de plus mobilisés ce matin. Nous avons bloqué de façon pacifique, la route aux camions transportant les futurs bureaux de R.T.E à l’aérodrome de Saint-Crépin. Une fois de plus la seule réponse que nous avons reçue de la part de la préfecture et de l’état, a été l’envoi sur place des gendarmes supplémentaires spécialisés pour les forces d’interventions. Une fois de plus nous avons tenu le plus longtemps possible sans aucun acte de violence et de vandalisme, mais devant la pression des forces de répression, nous, opposants sommes partis dans le calme et solidaires les uns des autres.

Une fois de plus il semble impossible d’être entendu. Donc nous, opposants à ce projet incohérent pour tous, nous ne demandons plus mais convoquons, par une première sommation,  le préfet des Hautes-Alpes, M. Pierre Besnard représentant légal de l’état, à nous rencontrer devant la préfecture de Gap ce samedi 12 décembre à 10h. Pour cela nous appelons à un rassemblement de tous les opposants ce samedi à 10h devant la préfecture. Si par la suite la préfecture ne répondait pas à cette convocation des opposants, une deuxième sommation fera suite.

Notre combat est légitime, déterminé et total. Nous réitérons notre demande d’arrêt immédiat des travaux en cours et le réexamen du dossier, la THT ne passera pas. »

Compte-rendu du blocage à Chorges le 02/12/2015

« Nous nous retrouvons donc a entre 20 et 30 personnes a […]Chorges puis nous décollons vers le FEIN, nous garons nos voitures et le chantier est a environ 300 métres sur un chemin communal.
Aucun panneau de restriction sur le chemin et nous approchons du chantier bien délimité avec l’interdiction au public. deux pieds sont prêts a être coulés…
Nous visitons et 1/4 plus tard miloud [ de RTE] débarque avec les ouvriers, quelques mots sont échangés et miloud enregistre la conversation, quand des noms d’oiseaux sortent dela bouche des manifestants et il paraît trés véxé lorsque quelqu’un lui rappelle la triste réalité de sa nature profonde : un connard …

du coup son téléphone chauffe et il appelle au secours …

Un « petit » barrage de fortune symbolique pour bloquer les camions puis les gendarmes arrivent et se garent  un peu n’importe comment ! nous remontons vers le chantier et nous admirons avec envie la magnifique coupe de cheveux des gendarmes… miloud traverse le champ(privé) ambiance paris dakar en deux jour et sort tel un diable de sa boite son téléphone a la main et sur l’oreille (normalement il a plus de permis mais bon …les gendarmes n’ont pas une trés bonne vue ou je sais pas …)

Les gendarmes nous demandent qu’est ce qu’on fait et qu’est ce qu’on éspère : nous répondons que nous nous promenons et que nous esperons trouver des champignons !
Nous apprenons a notre grande surprise que la bétonnière arrive … ça sert a ça les repèrages …

Nous nous positionons a l’entrée du chemin, du coup les gendarmes sont obligés de pousser leur voitures car elles genent  mais nous on est bien garés lol !

Le chemin est trés raide et nous avancons difficelement de 20 cm tous les quart d’heure devant la bétonniére , nous sommes tous bléssés a cause d’une épidemie de polio subite … ca arrive ! tout est cool les ouvriers en profite pour piqueniquer, nous on chante ou on admire le convois militaire qui donne une certaine ambiance, le beton commence a se dissocier dans la betonnière donc le chauffeur accelère la toupie …

au bout de 1h30 2 h00 on a fait 20 mètres, tout le monde est calme sauf miloud qu’est en train de carboniser ces dernières neurones avec son téléphone.

on voit passer un gendarme avec un bouclier …

le commandant viens nous voir , c qui le chef ? heu …ben y’en a pas ! il tourne auprés de nous tous pour savoir ou est le chef (c’est le principe du flic quand y’a un truc qui le dépasse il va voir le chef) du coup il nous réunis tous et nous dis que le prefet en a marre et qu’il faut dégagé la route on tourne le dos a la bétonnière « oui ok on va y aller donc… » et soudain on nous pousse dans le dos, 7 flics bien équipés nous saute dessus, 7 a 8 manifestants font la chaine pour gagner le peu de temps pour que le beton soit foutu… coup de genoux dans le dos ,coup de bouclier

THT-Chorges

un premier gazage mais ils ont pas reculé donc ils ont du mal a s’en remettre les jeunes flics, aprés ils reculeront lors des autres gazages (ils apprenent vite mais faut leur expliquer longtemps)

un manifestant se fait tirer en arrière et trainé, avec un petit ecrasage de la main et quelques coups dans le dos…. deux autres sont jetés dans le ravins et se font engueuler par les flics « dégagez la route » re : « mais je suis déja dans le ravin ??… » : faut pas chercher des fois …!

pendant qu’ils poussent ils s’apercoivent que y’a quelque chose qui les gêne dans le sac d’une manifestante pour que les coups de genoux soit efficacent  alors ils vident le sac et trouve la bouteille d’eau qui gêne.

bref au bout de vingt minutes environ de resistance (a 1 contre 1, ils sont pas trés forts …) les manifestants sont gazés a mort, tout le monde a mal partout et du coup on rompt la chaine et on avance plus vite, on a déja pris cher !

un flic en profite pour pousser un d’entre nous dans le champs et un autre flic l’entraine a l’arrière de la betonnière , ils lui mettent la tête par terre avec un genoux sur le cou, un deuxième flic lui monte sur le dos et sort la matraque téléscopique pour taper sur le crâne alors qu’il est immobilisé ! , nous courrons vers le lieu en gueulant » hoo mais vous faites quoi la !?!?… le flic lache la matraque et lui passe les menottes.

il est emmené aux vehicules « ou l’emmenez vous ? … quel est le chef d’inculpation ? ….qui est l’officier charger de ca ? … qu’a t il fait ?  »

« on a pas a vous répondre etat d’urgence »

pour la petite histoire : le manifestant est placé a l’arrière sur le siège du milieu avec les menottes il demande si on peu lui mettre la ceinture au cas ou ils croisent les flics re ; « ta gueule connard » et le chauffeur plante un grand coup de frein : ils ont pas le sens de l’humour !

dislocation de la manifestation dégouttés mais les flics et les gars du chantier sont blancs et ont eue peur , y’a un ouvrier qui s’est barré en  avec sa glaciaire en disant qu’il en avait marre de se chantier de merde !en plein milieu de l’aprés midi ! je crois qu’on le reverra plus !

le béton a été coulé mais je crois que c’etait vraiment de la merde qu’ils ont coulés .

on a rien cassé et on a pas mis un coup !! tout le monde est choqué et
certain on decouvert la lacrymo, et la violence policière

La Confédération paysanne 05 opposée à l’implantation de deux lignes THT

Le « Daubé », le 01/12/2015

Hier, dans un communiqué, la Confédération paysanne des Hautes-Alpes a dénoncé les travaux d’implantation de deux lignes THT (225 000 volts) dans la vallée de la Haute-Durance.
“Nous connaissons les dégâts occasionnés par ces lignes […] : impacts sur la forêt, les paysages, l’implantation des pylônes et ses conséquences sur les nappes phréatiques, la santé humaine et animale…”
La centrale syndicale s’indigne “du déni de démocratie que sont les décrets « d’utilité publique », malgré une société civile fortement mobilisée contre de grands projets inutiles et désireuse d’une avancée différente.”
Face à ces grands travaux, la CP05 estime “que la relocalisation et la diversification des sources sont tout autant pourvoyeuses d’activités et assurent, très certainement, une meilleure répartition des bénéfices économiques, écologiques et sociaux”.