Compte-rendu du blocage à Chorges le 02/12/2015

« Nous nous retrouvons donc a entre 20 et 30 personnes a […]Chorges puis nous décollons vers le FEIN, nous garons nos voitures et le chantier est a environ 300 métres sur un chemin communal.
Aucun panneau de restriction sur le chemin et nous approchons du chantier bien délimité avec l’interdiction au public. deux pieds sont prêts a être coulés…
Nous visitons et 1/4 plus tard miloud [ de RTE] débarque avec les ouvriers, quelques mots sont échangés et miloud enregistre la conversation, quand des noms d’oiseaux sortent dela bouche des manifestants et il paraît trés véxé lorsque quelqu’un lui rappelle la triste réalité de sa nature profonde : un connard …

du coup son téléphone chauffe et il appelle au secours …

Un « petit » barrage de fortune symbolique pour bloquer les camions puis les gendarmes arrivent et se garent  un peu n’importe comment ! nous remontons vers le chantier et nous admirons avec envie la magnifique coupe de cheveux des gendarmes… miloud traverse le champ(privé) ambiance paris dakar en deux jour et sort tel un diable de sa boite son téléphone a la main et sur l’oreille (normalement il a plus de permis mais bon …les gendarmes n’ont pas une trés bonne vue ou je sais pas …)

Les gendarmes nous demandent qu’est ce qu’on fait et qu’est ce qu’on éspère : nous répondons que nous nous promenons et que nous esperons trouver des champignons !
Nous apprenons a notre grande surprise que la bétonnière arrive … ça sert a ça les repèrages …

Nous nous positionons a l’entrée du chemin, du coup les gendarmes sont obligés de pousser leur voitures car elles genent  mais nous on est bien garés lol !

Le chemin est trés raide et nous avancons difficelement de 20 cm tous les quart d’heure devant la bétonniére , nous sommes tous bléssés a cause d’une épidemie de polio subite … ca arrive ! tout est cool les ouvriers en profite pour piqueniquer, nous on chante ou on admire le convois militaire qui donne une certaine ambiance, le beton commence a se dissocier dans la betonnière donc le chauffeur accelère la toupie …

au bout de 1h30 2 h00 on a fait 20 mètres, tout le monde est calme sauf miloud qu’est en train de carboniser ces dernières neurones avec son téléphone.

on voit passer un gendarme avec un bouclier …

le commandant viens nous voir , c qui le chef ? heu …ben y’en a pas ! il tourne auprés de nous tous pour savoir ou est le chef (c’est le principe du flic quand y’a un truc qui le dépasse il va voir le chef) du coup il nous réunis tous et nous dis que le prefet en a marre et qu’il faut dégagé la route on tourne le dos a la bétonnière « oui ok on va y aller donc… » et soudain on nous pousse dans le dos, 7 flics bien équipés nous saute dessus, 7 a 8 manifestants font la chaine pour gagner le peu de temps pour que le beton soit foutu… coup de genoux dans le dos ,coup de bouclier

THT-Chorges

un premier gazage mais ils ont pas reculé donc ils ont du mal a s’en remettre les jeunes flics, aprés ils reculeront lors des autres gazages (ils apprenent vite mais faut leur expliquer longtemps)

un manifestant se fait tirer en arrière et trainé, avec un petit ecrasage de la main et quelques coups dans le dos…. deux autres sont jetés dans le ravins et se font engueuler par les flics « dégagez la route » re : « mais je suis déja dans le ravin ??… » : faut pas chercher des fois …!

pendant qu’ils poussent ils s’apercoivent que y’a quelque chose qui les gêne dans le sac d’une manifestante pour que les coups de genoux soit efficacent  alors ils vident le sac et trouve la bouteille d’eau qui gêne.

bref au bout de vingt minutes environ de resistance (a 1 contre 1, ils sont pas trés forts …) les manifestants sont gazés a mort, tout le monde a mal partout et du coup on rompt la chaine et on avance plus vite, on a déja pris cher !

un flic en profite pour pousser un d’entre nous dans le champs et un autre flic l’entraine a l’arrière de la betonnière , ils lui mettent la tête par terre avec un genoux sur le cou, un deuxième flic lui monte sur le dos et sort la matraque téléscopique pour taper sur le crâne alors qu’il est immobilisé ! , nous courrons vers le lieu en gueulant » hoo mais vous faites quoi la !?!?… le flic lache la matraque et lui passe les menottes.

il est emmené aux vehicules « ou l’emmenez vous ? … quel est le chef d’inculpation ? ….qui est l’officier charger de ca ? … qu’a t il fait ?  »

« on a pas a vous répondre etat d’urgence »

pour la petite histoire : le manifestant est placé a l’arrière sur le siège du milieu avec les menottes il demande si on peu lui mettre la ceinture au cas ou ils croisent les flics re ; « ta gueule connard » et le chauffeur plante un grand coup de frein : ils ont pas le sens de l’humour !

dislocation de la manifestation dégouttés mais les flics et les gars du chantier sont blancs et ont eue peur , y’a un ouvrier qui s’est barré en  avec sa glaciaire en disant qu’il en avait marre de se chantier de merde !en plein milieu de l’aprés midi ! je crois qu’on le reverra plus !

le béton a été coulé mais je crois que c’etait vraiment de la merde qu’ils ont coulés .

on a rien cassé et on a pas mis un coup !! tout le monde est choqué et
certain on decouvert la lacrymo, et la violence policière