occupation en cours des locaux RTE à St Crépin : besoin de monde!

Depuis ce matin, les locaux de RTE à l’aérodrome de St Crépin sont occupés (toit et parvis).
Il y a besoin de monde pour soutenir et/ou tenir la journée et la nuit.

Vous pouvez amener de l’eau, des boissons chaudes, de la nourriture des couvertures et des baches.

Rte dégage!photo-le-dl-1459237799

Les travaux reprennent

Si vous voyez des travaux vers chez vous ou en vous baladant, n’hésitez pas à partager l’info en publiant un commentaire dans la section infotravaux du blog https://notht05.noblogs.org/ . Vous pouvez aussi écrire à notht05@riseup.net (le top, c’est de faire les 2…). Si vous n’avez pas internet, le numéro actuel de la notht est 07 51 03 30 94.

Si vous avez un doute sur le fait que ça soit ou non lié à la THT, vous pouvez le noter dans le commentaire, d’autres pourront vérifier.

N’hésitez pas à nous communiquer le nom des entreprises présentes. De même, si vous connaissez des entreprises impliquées, de près ou de loin, des lieux de stockage et de dépot, etc. Cela nous aide à avoir une vision globale du projet.
La lutte contre la THT se nourrit des contributions de chacun.

Ce printemps sera déterminant pour la lutte. Ne lâchons rien.
RTE dégage, on veut pas de toi. 
NoTHT. Ni ici, ni ailleurs.

Liberté pour tou-te-s, avec ou sans papier

APPEL DU COLLECTIF DE SOUTIEN A CAFE PLUMER

Plumer, notre voisin, notre ami, artiste gapençais, en France depuis 2009,
a été arrêté sur son lieu de travail et conduit en centre de rétention, en
vue d’une expulsion, hors du territoire français.

La symbolique et la méthode de cette arrestation témoigne d’un net
durcissement de l’État et de la préfecture des Hautes-Alpes.

Ce cas n’est pas isolé. Dans les Hautes-Alpes, des familles et enfants sont
aujourd’hui fragilisés et précarisés dans leur propre existence car menacés
d’expulsion.

Apportons notre soutien et manifestons notre indignation.
Refusons que cette situation devienne banale.

* RENDEZ-VOUS LE LUNDI 7 MARS A 18H DEVANT LA PREFECTURE*

Asssemblée et concerts le 19 mars à Baratier

Concert de soutien pour la lutte contre les lignes à Très Haute Tension
Samedi 19 mars à Baratier (près d’Embrun)
salle polyvalente La Baratonne

16h : Assemblée de Vallée

19h : Apéro avec Claude Jeannet et son atelier jazz
20h30 : Concert-spectacle avec Les Têtes de Linettes
23h : Dj In kumbia we trust

Entrée, soupe et buvette : Prix libre

Terrorisme d’Etat, toujours plus (sur la réforme pénale en cours de vote)

Repris du site http://cettesemaine.info/breves

Réforme pénale : les contrôles d’identité pourraient durer quatre heures
AFP, 03/03/2016 à 03:15
La mesure a été votée par les députés dans le cadre de la réforme pénale post-attentats.

L’Assemblée nationale a voté mercredi 2 mars la création d’une possible retenue administrative de 4 heures après un contrôle d’identité, le temps de vérifier la situation d’un individu dans le cadre de la lutte antiterroriste, à l’occasion de l’examen du projet de réforme pénale. Lors d’un contrôle ou d’une vérification d’identité, les forces de l’ordre pourront retenir une personne « lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement est lié à des activités à caractère terroriste », le temps de vérifier des fichiers de police ou d’interroger des services à l’origine d’un signalement de l’intéressé [c’est-à-dire par exemple tous les fichés S]. Cette retenue, sur place ou dans un local de police, ne pourra excéder quatre heures. Elle pourra éventuellement déboucher sur une garde à vue.

Le procureur de la République sera informé sans délai d’une telle retenue, il pourra y mettre fin à tout moment. En vertu d’un amendement socialiste, il devra donner son accord exprès au préalable pour la retenue d’un mineur. Face à des critiques venant principalement de députés à gauche sur cette mesure phare du projet de loi, examiné en première lecture, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a martelé qu’il s’agissait de pouvoir « prévenir le risque terroriste ».

Contrôle administratif pour des individus de retour du djihad

Les députés ont également approuvé la possibilité d’un contrôle administratif pour des individus de retour du jihad, contre lesquels il n’y aurait pas d’éléments suffisants pour justifier une mise en examen. Ils pourraient ainsi être assignés à résidence durant un mois, devoir signaler leurs déplacements ou encore déclarer leurs identifiants électroniques. « Dans le doute, nous ne pouvons laisser sans surveillance ces personnes, le temps de réunir d’éventuelles preuves contre elles pour saisir la justice », a fait valoir Bernard Cazeneuve, évoquant « 30/40 » cas actuellement. Une partie de la gauche s’est là aussi opposée à ce contrôle, traduit comme un « nouveau transfert » du judiciaire vers l’autorité administrative, tandis que les élus Les Républicains ont eux cherché à aller plus loin.


 

L’Assemblée vote un usage assoupli des armes
AFP, 02/03/2016 à 22:49

L’Assemblée nationale a voté, ce soir, l’assouplissement des règles d’usage des armes par les forces de l’ordre, dans le cadre du projet post-attentats de réforme pénale examiné en première lecture. A côté des cas de légitime défense, un nouveau régime d’irresponsabilité pénale doit bénéficier aux policiers, gendarmes, douaniers et militaires qui auront fait un usage de leur arme en cas « d’absolue nécessité » contre quelqu’un qui vient de commettre ou tenter de commettre un meurtre et qui s’apprête à recommencer.

Cette mesure clé du projet de loi de « lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement » vise « à sécuriser l’action des forces de l’ordre » lors du « périple meurtrier » de personnes, comme ce fut le cas lors des attentats de janvier et novembre 2015, a dit le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a promis des actions de formation et d’entraînement. Face aux critiques de certains à gauche, Bernard Cazeneuve a assuré que sa mesure était « loin d’un permis de tuer ». Elle ne s’appliquera pas par exemple à « un braqueur en fuite » qui a tué « par voie de conséquence de son action principale », c’est-à-dire son méfait.


 

Les autres mesures
Antiterrorisme : les grandes mesures de la réforme pénale
AFP, 18h13, le 01 mars 2016

Fouilles, rétention et perquisitions de nuit : des possibilités élargies

La réforme élargit la possibilité pour les policiers et gendarmes de fouiller bagages et véhicules, sous l’autorité du préfet et non plus du procureur, « aux abords des installations, d’établissements ou d’ouvrages sensibles ». En résumé, le texte donne la possibilité pour les officiers de police judiciaire de procéder également à l’inspection visuelle et à la fouille de bagages en plus des contrôles d’identité et de la visite des véhicules.

Elle permet aussi aux forces de l’ordre, lors d’un contrôle d’identité, de retenir une personne « lorsqu’il y a des raisons sérieuses de penser que son comportement est lié à des activités à caractère terroriste, le temps nécessaire à l’examen de sa situation ». Cette retenue ne pourra excéder quatre heures.

Les perquisitions de nuit, jusqu’alors réservées aux juges, pourront désormais être ordonnées dans les enquêtes préliminaires du parquet pour « prévenir un risque d’atteinte à la vie ou à l’intégrité physique ».

Interceptions : de nouvelles mesures d’investigation

Le texte donne au parquet et aux juges d’instruction l’accès à de nouvelles mesures d’investigation en matière de communication électronique. Les magistrats auront donc aussi accès à de nouvelles techniques comme les « ’Imsi-catcher’, qui interceptent les communications dans un périmètre donné en imitant le fonctionnement d’un relais téléphonique mobile ».

L’administration pénitentiaire pourra également avoir recours aux techniques utilisées par les services de renseignement, comme les micros et les caméras.

Assemblée de vallée vendredi 4 mars à La Bâtie

Assemblée de vallée à La Bâtie neuve au relais du Sapet Vendredi 4 mars

– à 17h pour discuter, préparer, boire un coup
– début de l’assemblée de vallée à 18h30

Voilà l’adresse
Le Relais du Sapet
Bar Restaurant et traiteur
Les Borels
05230 La Bâtie Neuve

Réfléchissons ensemble à des modalités ingénieuses de contrer RTE. À nous d’adapter nos stratégies aux situations, sans tomber dans les automatismes, afin de faire entendre notre voix.
Le printemps arrive avec son lot de bûcherons, bétons, machines….Il faut anticiper les actions pour que chacun-e puisse agir en pleine conscience et connaissance des actions menées. J’espère que de nombreuses propositions vont fleurir et surtout qu’elles seront suivies d’actes. Notre réseau a besoin que chacun-e s’investisse dans les propositions qui lui correspondent. Il faut que cette assemblée de vallée permette de poser les bases des prochaines actions de terrain à venir.

NON à la destruction de lac de la Rama !

On en avait vaguement entendu parler cet automne : une carrière à la Rama…. Mais on n’y avait pas trop cru. Les travaux ont pourtant commencé mais le lac n’est encore détruit.

Doit-on juste se dire « Oh non, plus de lac… » ? ou peut-on encore agir et arrêter les travaux ?

Si le coeur vous en dit et que vous êtes motivé pour défendre le lieu :

Rendez-vous le mercredi 2 mars à 20h devant le café de la Mairie à l’Argentière pour en parler.

No THT, No Carrière

carrière rama2 - Copie

La Rama ?

C’était un bel endroit, un petit lac entre la Durance et les gorges de
la Biaysse, sous la montée de Freissinières, face à la conduite forcée.

D’un côté, il était entouré de pelouses. On y venait pique niquer ou
pécher, faire un feu, planter une tente pour un week-end, jongler, jouer
de la musique ou à la contrée. Si on avait les vélos, on allait se
balader le long de la Durance, ou alors on allait explorer le Gouffre
de Gourfouran.

On pouvait accéder à l’autre côté par une piste et se garer juste à
côté de l’eau. Chacun s’installait, sortait sa table et ses chaises, allait
se baigner et pouvait rester un jour… ou deux… une semaine ou un
mois.

Y avait les familles qui venaient en week-end, de l’Argentière ou de Briançon, camper et faire du canoé sur le lac.

Y avait les pêcheurs qui venaient tôt le matin quand tout le monde
dormait encore et que la brume s’élevait tout doucement de l’eau.

Y avait les bergers qui venait faire paître leurs troupeaux, une
après-midi ou toute une nuit pour les rares qui transhument encore à
pied.

Y avait les kayakistes qui habitaient là pendant leurs semaines de
formation à l’Argentière.

Y avait les copains et les copines qui se retrouvaient pour une soirée
autour d’un grand feu et de grillades, avec les guitares et les
accordéons, ou alors la musique qui sortait à fond du camion.

Y avait celles et ceux qui vivent en camion et qui se trouvaient un
petit « chez eux », avec un beau lac bleu surplombé par les falaises de
la tête d’Aval qui deviennent roses le matin quand le soleil se lève.

Y avait les jeunes qui venaient faire du quad ou construire une rampe
de lancement de bouées, propulsées dans le lac par un ingénieux système
constitué d’une corde, de poulies et d’une vieille Panda 4*4.

Y avait les vieux de la maison de retraite qui venaient de temps en
temps, en mini-bus, pour prendre l’air et pique-niquer au bord du lac.

Y avait quelques touristes, mais pas beaucoup. Des grimpeurs pour la
plupart, venus de Marseille, d’Espagne ou des Pays Bas, l’info devait
circuler sur un site internet.

Et y avait même les Romains qui arrivaient par la voie romaine qui
longe Gourfouran et qui avaient construit des thermes juste après le lac
parait-il, pile là où Allamano est en train de terrasser pour sa
carrière.

Car la Rama, c’était un petit endroit encore épargné par la folie
capitaliste.

Ni goudronné, ni éclairé. Ni surveillé, ni fliqué. Gratuit, camping
sauvage et feux tolérés. Son côté post-indus l’avait épargné du
tourisme. La montagne pour toutes et tous. Toutes et tous ceux qui y
vivent. Un dernier coin de liberté.

Le 28 octobre 2015, la mairie de Champcella, a donné son accord à la
destruction de ce lieu et à la construction d’une immense carrière
d’extraction de sable par Allamano (cf photo). Un pas de plus vers la
bétonisation à outrance de la vallée et de ce monde. Pour les profits
d’un entrepreneur et la carrière d’un politicien. Sans se soucier de ce
dont ils allaient priver tous les habitants de la vallée. Sans nous en
informer. En oubliant que ces terrains étaient communaux, c’est-à-dire
qu’ils faisaient partie du bien commun.

Quel avenir pour cette vallée : lignes à Très Hautes Tension,
carrières, bientôt tunnel ferroviaire et autoroute ? Un fond de vallée détruit par
l’industrie entouré de montagnes transformées en parcs d’attraction
payants et aménagés pour les touristes (agrandissement des stations aux
forfaits de plus en plus chers, centre « thermo-ludique » payant au
Plan de Phasy, …) ?

Les travaux de terrassement et de délimitation ont commencés. Mais tout
n’est pas encore détruit. Nous pouvons encore dire Non à ce projet.
Nous devons dire NON.

Rendez-vous le mercredi 2 mars à 20h devant le café de la Mairie à
l’Argentière pour en parler.

No Carrière, No THT