Grande marche NO TAV

Plus d’infos sur : http://marchenotav.noblogs.org/

Salut à toutes et à tous,

Attention danger, le TAV se remet en route. Et nous alors ?

Les promoteurs de la ligne TGV Lyon-Turin annonçaient la reprise des travaux pour Janvier 2015, à St Martin la porte (en Maurienne).

Pourquoi ?

Et bien parce qu’ils ont le champ libre.

En France la mobilisation contre le TAV n’a jamais vraiment décollé et ils en profitent. Le percement du tunnel entre Saint-Martin-la-porte et le village de Chiomonte va sans doute débuter cette année. Plus les travaux avancent, plus il semble difficile de s’opposer aux aménageurs. Il reste encore beaucoup de choses à imaginer pour que le projet soit abandonné. Dès lors, il nous paraît particulièrement opportun de dépasser les discours proposant un TAV « vert » ou de simples alternatives au tracé prévu. Il est temps de se rendre ensemble sur les lieux des travaux. C’est en ayant une présence sur place que nous pouvons être efficaces et effectifs pour empêcher ou ralentir le chantier.

En Italie, dans le Val de Suse les travaux avancent à pas de fourmis grâce à la mobilisation quotidienne des habitantEs de la vallée mais aussi de tout un tas de gens venus des 4 coins de la botte pour leur prêter main forte.

Depuis trop longtemps en France nous attendons que les italienEs amènent seuls la victoire. De l’autre côtés de la frontière, chaque années depuis 2005 des manifestations de plus 60000 personnes se retrouvent face à la police, l’armée, la mafia.

L’année dernière les NOTAV ont marché dans la vallée, d’Avigliana à Chiomonte, en s’arrêtant dans les villages. Ils mangeaient ensemble, marchaient ensemble, dormaient sur des terrains prêtés par des habitants. Ils prenaient le temps, celui qui va disparaître avec le TGV.

De là est née l’envie de faire une marche de quelques jours cet été, de ce coté ci de la frontière. Faire un bout du tracé, à pied, entre Lyon et le Val de Suse; s’arrêter là où les gens veulent bien nous accueillir pour une nuit ou deux, prêter une grange ou un bout de terrain. Nous voudrions organiser des concerts, projections, discussions, faire des courses d’orientation, construire des cabanes…

Sans avoir la prétention d’être des milliers, nous aimerions au moins que ça permette de parler du projet et de cette lutte qui dure depuis plusieurs années pour l’empêcher ; et pourquoi pas que d’autres luttes se croisent, se mêlent à cette occasion.

Alors, si vous êtes prêtEs à faire un bout de marche avec nous, à organiser avec ou sans nous dans votre commune un concert ou un buffet ; si vous êtes prêtEs à nous accueillir, ou simplement venir un soir raconter vos histoires sur la lutte contre le Lyon Turin (et d’autres), vous êtes invité à nous répondre au plus vite, pour que l’on puisse ensuite se rencontrer et s’organiser.

marchenotav@rebellyon.info

Flymarche

 

THT Baixas-Bescano : sous la ligne, il y a des hommes

THT Baixas-Bescano : sous la ligne, il y a des hommes

20 MAI 2015 | PAR FELIP CAZAL

DOSSIER COMPLET SUR https://blogs.mediapart.fr/blog/felip-cazal/200515/tht-baixas-bescano-sous-la-ligne-il-y-des-hommes

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La ligne à très haute tension (400 000 Volts) de Baixas (Pyrénées-Orientales) à Bescanó (province de Gérone) a été officiellement inaugurée le 20 février 2015. Pendant quinze ans, des citoyens se sont élevés au Sud comme au Nord des Pyrénées contre ce projet. Ils défendaient les paysages, l’environnement, la santé des populations mais ils affirmaient aussi un choix de société : à une politique énergétique mue, selon eux, par le mercantilisme, ils ont opposé une vision durable et l’intérêt des usagers.

Ce dossier a été réalisé par Michel Maners et Philippe Cazal.

Le projet de ligne très haute tension (THT) Baixas-Bescanó (1) est apparu en 2001, lors d’un accord franco-espagnol. L’Union européenne a fixé en 2002 un objectif d’interconnexion entre les pays membres de 10 % des réseaux d’ici 2020 et parle de 15 % en 2030. Les gouvernements français et espagnol se sont concertés, à de nombreuses occasions, pour aborder la manière de réaliser cette politique, en ce qui concerne les échanges entre les deux pays.

Baixas

Baixas

La traversée des Pyrénées par l’électricité n’est pas nouvelle, avec à ce jour 41 connexions transfrontalières, mais il s’agissait pendant longtemps uniquement de lignes haute tension. Avant le projet qui vient d’être inauguré, seules deux lignes très haute tension existaient : la plus ancienne par le Col d’Ares (Prats-de-Molló, Pyrénées-Orientales), qui va de La Gaudière (près de Lézignan-Corbières, Aude) à Vic (province de Barcelone) en passant par Baixas (près de Rivesaltes) ; la deuxième par la côte basque, entre Cantegrit (Bayonne) et Hernani (province de San Sebastián), passée en THT en 1971.

Depuis longtemps RTE et REE (2) cherchent des sites pour renforcer l’interconnexion et les projets se sont souvent heurtés à l’opposition des populations concernées. En 1984, un projet par le Pays Basque a vite été abandonné. En 1996, le projet Cazaril-Aragon, par la Vallée du Louron (Hautes-Pyrénées), est abandonné alors que les travaux ont déjà commencé côté espagnol. A la même époque un tracé par le Couserans (Ariège/Haute-Garonne) fait long feu.

15 ans de lutte sans relâche

Le projet de ligne THT par les Albères était, paraît-il, dans les cartons de RTE (et de REE ?) depuis les années 1980. Quand il apparaît au grand jour en 2001, il soulève tout de suite une forte opposition : le collectif « Non à la THT » se constitue en Catalogne Nord, regroupant des associations et des individus ; le collectif « No a la MAT » se constituera un peu plus tard en Catalogne Sud.

Au fil des luttes les deux collectifs se coordonnent plus ou moins. En France, les élus se regroupent au sein du Sydeco THT 66 (Syndicat de défense des communes contre la THT). Des manifestations sont organisées, avec succès : 10 000 personnes le 31 mai 2003 à Perpignan, 1 500 le 19 octobre à Gérone, 6 000 le 31 janvier 2004 à Perpignan, 4 000 à Céret en septembre 2004, 5 000 au Perthus début 2005, 15 000 à Perpignan le 1er mars 2008, 12 000 à Gérone le 30 mars 2008.

En France, conformément à la loi sur les grands projets, un « Débat Public » a lieu de mars à juillet 2003 sur le projet de ligne en aérien. Il met en évidence la forte opposition de la population et des élus. Même si les conclusions d’un Débat Public n’ont qu’un caractère consultatif, la pression de l’opinion publique et des élus est assez forte pour que le gouvernement français demande fin 2003 à RTE de retirer le projet initial.

A ce moment-là, RTE étudie la possibilité de doubler la ligne existante de 400 KV (3) entre La Gaudière et Vic (par le Col d’Ares), mais évoque aussi une bifurcation de cette ligne en Vallespir, entre Corsavy et Montferrer vers le Mont Capell (commune de Saint-Laurent-de-Cerdans) puis côté espagnol vers Maçanet de Cabrenys, Darnius et Figueres. Une façon d’essayer de contourner l’opposition au tracé par le Perthus.

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Mais l’opposition ne faiblit pas. Le 12 août 2004, 14 maires du Vallespir signent le « Serment de Montferrer », par lequel ils s’engagent à refuser toute discussion séparée avec RTE (comme l’avaient fait, à travers le Sydeco, les maires de la plaine). Comme on l’a vu, les manifestations continuent. A cette époque, RTE dit qu’enterrer la THT est « techniquement impossible et trop coûteux ». Et une étude d’une ligne sous-marine estime que celle-ci coûterait 150 fois plus cher que l’aérien.
De Montferrer devait partir la bifurcation de la ligne Baixas-Vic vers le Mont Capell.
Le déblocage de la situation s’annonce avec la nomination en septembre 2007, comme coordonnateur du projet, de Mario Monti, ancien commissaire européen au Marché intérieur puis à la Concurrence. Monti préconise d’enterrer la ligne. Il est probable que la participation financière de l’Union européenne ait alors été avancée pour convaincre les gouvernements français et espagnols.

En janvier 2008, Nicolas Sarkozy et José Luis Rodríguez Zapatero, lors d’un sommet franco-espagnol, annoncent leur volonté de réaliser le projet. En février, Jean-Louis Borloo, ministre français de l’Écologie (4), dit que l’enfouissement de la ligne est à l’étude. En juin, c’est Mario Monti qui annonce la décision de l’enfouissement entre Baixas et Santa Llogaïa. A partir de là, côté français, une concertation (5) avec RTE se déroulera, en 2009 et 2010 (un nouveau Débat Public n’ayant pas été jugé opportun). A travers un travail en commission, élus et représentants des associations pourront poser un certain nombre de questions, en particulier sur les conséquences de la ligne sur la santé et sur l’environnement.

 

La station de conversion de Baixas, point de départ de la nouvelle ligne THT.

La station de conversion de Baixas, point de départ de la nouvelle ligne THT.

Pas question, par contre, de discuter du tracé en plaine, non négociable. Mais le débat a réellement eu lieu sur le tracé à travers les Albères : à la demande de la société civile, la version de tranchée sur pistes forestières a été abandonnée et le choix s’est porté sur un passage en tunnel.

En Catalogne Sud, le combat continue pour que la ligne soit enterrée jusqu’à Bescanó. Mais le gouvernement espagnol et la Généralité (6) ne veulent rien entendre. Les opposants se battent aussi pour que le tracé respecte des distances de sécurité par rapport aux maisons, ce qui ne sera pas toujours le cas, loin de là.

Les travaux ont démarré en 2012. Aujourd’hui, la ligne va rentrer en service. Nous donnons la parole, ci-après, à quelques uns de ceux qui, au Sud et au Nord, se sont battus contre ce projet.

1) THT (très haute tension) ou MAT (molt alta tensió).

2) RTE (Réseau de Transport d’Électricité) en France, REE (Red Eléctrica de España) en Espagne, sont les entreprises qui détiennent le monopole du transport d’électricité.

3) 400 KV (Kilo Volts) = 400 000 Volts.

4) Plus précisément, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement et de l’Aménagement durables.

5) Sur la concertation, voir le dossier du Débat Public : http://www.debatpublic.fr/node/1196

6) Le gouvernement autonome catalan.

 

DOSSIER COMPLET SUR https://blogs.mediapart.fr/blog/felip-cazal/200515/tht-baixas-bescano-sous-la-ligne-il-y-des-hommes

manifestation nationale contre le center-parcs le 2 mai à Grenoble

Des Chambarans à la métropole, la marche des possibles Center-Parcs de Roybon, TGV Lyon-Turin, aéroport de NDDL, Ferme des 1000 vaches, etc, les grands projets nuisibles, imposés par l’alliance entre politiciens et financiers ne se comptent plus aujourd’hui. Le chantage à l’emploi pèse lourd dans la balance en leur faveur. Alors que les licenciements et les « dégraissages » continuent, que les conditions de travail se dégradent, il faudrait continuer d’accepter des créations d’emplois au rabais, pour la plupart précaires et sous-payés ? Voici le credo de la loi Macron, dévouée aux patrons et aux actionnaires. Et c’est dans un tel contexte que s’inscrit le Center Parcs, en ce sens il nous concerne tous.

Depuis octobre, c’est l’occupation qui a permis d’empêcher la destruction de la forêt, les recours ont prolongé la suspension des travaux mais l’abandon du projet n’est pas acquis. En juin prochain, le tribunal de Grenoble se prononcera définitivement sur le fond du dossier du Center-Parcs de Roybon. L’expulsion des occupants de la forêt par la force, en vue d’une reprise des travaux, laisse peu de place au doute.

Comme à Notre-Dame-Des-Landes et ailleurs, seule une mobilisation large et déterminée permettra d’arrêter ces projets destructeurs. Au printemps faisons fleurir nos colères, afin d’opposer nos solidarités à leur monde de béton et de profits. Face à la crise, ne cédons pas à la résignation.

Retrouvons nous à Grenoble, le 2 mai à 11h au parc Hoche pour une journée conviviale et déterminée.

Final noir contour rouge

Organisation d’une marche No TAV pour l’été 2015 en France

Organisation d’une marche No TAV pour l’été 2015 en France :
http://notavfrance.noblogs.org/post/2015/02/16/organisation-dune-marche-no-tav-pour-lete-2015-en-france/
http://marchenotav.noblogs.org/

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Salut à toutes et à tous,
Attention danger, le TAV se remet en route. Et nous alors ?

Les promoteurs de la ligne TGV Lyon-Turin annonçaient la reprise des travaux pour Janvier 2015, à St Martin la porte (en Maurienne). Pourquoi ? Et bien parce qu’ils ont le champ libre. En France la mobilisation contre le TAV n’a jamais vraiment décollé et ils en profitent. Le percement du tunnel entre Saint-Martin-la-porte et le village de Chiomonte va sans doute débuter cette année. Plus les travaux avancent, plus il semble difficile de s’opposer aux aménageurs. Il reste encore beaucoup de choses à imaginer pour que le projet soit abandonné. Dès lors, il nous paraît particulièrement opportun de dépasser les discours proposant un TAV « vert » ou de simples alternatives au tracé prévu. Il est temps de se rendre ensemble sur les lieux des travaux. C’est en ayant une présence sur place que nous pouvons être efficaces et effectifs pour empêcher ou ralentir le chantier.
En Italie, dans le Val de Suse les travaux avancent à pas de fourmis grâce à la mobilisation quotidienne des habitantEs de la vallée mais aussi de tout un tas de gens venus des 4 coins de la botte pour leur prêter main forte.

Depuis trop longtemps en France nous attendons que les italienEs amènent seuls la victoire. De l’autre côtés de la frontière, chaque années depuis 2005 des manifestations de plus 60000 personnes se retrouvent face à la police, l’armée, la mafia. L’année dernière les NOTAV ont marché dans la vallée, d’Avigliana à Chiomonte, en s’arrêtant dans les villages. Ils mangeaient ensemble, marchaient ensemble, dormaient sur des terrains prêtés par des habitants. Ils prenaient le temps, celui qui va disparaître avec le TGV.

De là est née l’envie de faire une marche de quelques jours cet été en juillet, de ce coté ci de la frontière. Faire un bout du tracé, à pied, entre Lyon et le Val de Suse; s’arrêter là où les gens veulent bien nous accueillir pour une nuit ou deux, prêter une grange ou un bout de terrain. Nous voudrions organiser des concerts, projections, discussions, faire des courses d’orientation, construire des cabanes…

Sans avoir la prétention d’être des milliers, nous aimerions au moins que ça permette de parler du projet et de cette lutte qui dure depuis plusieurs années pour l’empêcher ; et pourquoi pas que d’autres luttes se croisent, se mêlent à cette occasion. Alors, si vous êtes prêtEs à faire un bout de marche avec nous, à organiser avec ou sans nous dans votre commune un concert ou un buffet ; si vous êtes prêtEs à nous accueillir, ou simplement venir un soir raconter vos histoires sur la lutte contre le Lyon Turin (et d’autres), vous êtes invité à nous répondre au plus vite, pour que l’on puisse ensuite se rencontrer et s’organiser.

Un Collectif de Lyon, Suisse, Chartreuse et Grenoble contre le TGV Lyon-Turin
marchenotav@rebellyon.info
http://marchenotav.noblogs.org/

Rassemblement devant la prison de Valence le 4/04

Nous faisons a nouveau circuler l’info d’un rassemblement qui se tiendra ce samedi 4 avril a partir de 10h devant la maison d’arret de Valence, en soutien aux prisonnier-es.

affiche trouvée sur    affiches.noblogs.org

affiche trouvée sur affiches.noblogs.org

L’objectif des rassemblements, qui devraient se tenir tous les 1er samedi du mois, est de
faire connaitre la realite carcerale: la torture de l’ enfermement et les agissements de l’ administration penitentiaire ; et de creer des liens de solidarite entre l’ interieur et l’ exterieur de la prison.

En esperant que ca vous donnera envie de venir,
voici un compte rendu du rassemblement du mois de mars

Le rassemblement avait été déclaré en préfecture.
De 10h à environ 13h, autour d’une vingtaine de personnes étaient présentes devant l’entrée de la maison d’arrêt.
Il y a eu plusieurs échanges, avec des personnes du quartier, des passant-es, des personnes qui se rendaient au parloir, et aussi évidemment entre les personnes présentes à ce rassemblement.
Il y avait une banderole qui disait “à bas toutes les prisons”, une table de presse avec des brochures et infos contre la prison et l’enfermement, une exposition contre la construction du nouveau centre pénitentiaire de Valence, un tract diffusé qui est en pièce jointe.
Il y a eu des textes lus au micro, notamment le récit d’une prisonnière de la M.A de Valence, qui, une fois sortie, a voulu faire connaitre les galères qu’elle a eu avec l’administration pénitentiaire, et y donner suite.

Egalement des revendications de prisonnières de la M.A de Poitiers Vivonne, ainsi que d’autre revendications venant du quartier maison centrale de Réau.

plus d’infos sur le lien suivant
http://lelaboratoireanarchiste.noblogs.org/post/2015/03/10/compte-rendu-du-rassemblement-devant-la-prison-le-7-mars/

Manif contre un projet RTE dans l’Aveyron!

Nous étions 400 dans la rue à Saint-Affrique !

Le transformateur aux 1000 éoliennes ne se fera pas

Samedi 21 mars, nous étions plus de 400 dans les rues de Saint-Affrique, rassemblés autour d’un message extrêmement clair : « le transformateur ne se fera pas ». Il ne se fera pas car nous refusons de voir notre région se transformer en zone industrielle de l’électricité.
A l’heure où d’aucuns prétendent se soucier de l’avenir de notre territoire, la voix des habitants de Saint-Victor et du Sud-Aveyron est pour le moins claire : ce transfo aux 1000 éoliennes, ne volem pas !

L'affiche d'appel à la manif'

L’affiche d’appel à la manif’

Nous avons rendu ce problème incontournable. Et ce, malgré un dispositif policier démesuré qui, bloquant tous les accès à la ville, a tenté délibérément d’empêcher les habitants de Saint-Victor de rejoindre Saint-Affrique. La semaine précédente, la municipalité a voulu jeter le discrédit sur notre mouvement : affiches arrachées par la gendarmerie, arrêté d’interdiction, calomnies et amalgames dans certains articles de presse, tentative d’effrayer les commerçants… Pourtant, nous avons défilé nombreux et unis, déterminés à ne nous laisser intimider par rien ni personne.
La manifestation s’est clôturée par une assemblée au jardin public où se sont exprimés différents collectifs et associations de Saint-Victor (Plateau Survolté), de l’Hérault, du Ségala, du Causse Comtal, du Lévézou et même d’Ariège… L’envie de s’organiser ensemble a pris corps à travers la proposition de réaliser un événement cet été à l’Amassada. De nombreuses voix se sont ensuite élevées pour dénoncer la mascarade que représente l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique, puisqu’avant même sa tenue, RTE annonce déjà son résultat positif pour 2015 et de fait, le début des travaux pour 2016. Assurément, ce sera un prochain temps fort de la lutte !
Dans la soirée, 150 couverts ont été servis à l’Amassada, puis à la salle de l’art mural de Saint-Victor, une centaine de personnes ont assisté à l’avant-première du film « Le vent de la révolte », dénonçant les ravages causés par l’industrie éolienne au Mexique. Pour lutter contre le transformateur et l’invasion des éoliennes industrielles, rendez-vous tous les samedis à 14 heures à l’Amassada (fléchée depuis le stade de foot de Saint-Victor).

Plus d’informations sur le site douze.noblogs.org Amassada, pas res nos arresta !

Pour la revue de presse c’est ici : http://douze.noblogs.org/revue-de-presse/

 

Pour un campement à Bure contre Cigéo

CET ETE A BURE, RAMENE TA PIOCHE !
ON A 10 JOURS POUR ENTERRER L’ANDRA

Cliquez sur l'image pour télécharger le texte complet

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« La gestion des déchets nucléaires n’a et n’aura jamais de solution. Ils seront toujours là, que ce
soit à 500 mètres sous terre ici à Bure, comme ailleurs. L’urgence n’est pas à leur gestion, mais à
l’arrêt de leur production. Si l’industrie de l’atome et l’État souhaitent enterrer le problème aussi vite
que possible, c’est bien pour continuer d’en produire. Nous nous opposons à la destruction de
nos lieux de vie, dans la Meuse comme ailleurs, ainsi qu’à la poursuite du nucléaire de tout temps.
Nous vous proposons de nous rejoindre à Bure du 1er au 10 août pour prendre le temps d’amplifier ensemble l’opposition concrète à CIGEO et son monde. »

[…]

« SE RASSEMBLER CET ETE A BURE
Le blocage du Débat Public de 2013 a permis de redonner un sentiment de force collective à la lutte. La mobilisation de nombreuses personnes opposées au projet localement, y compris de
nombreuses associations, témoigne de la volonté de ne plus subir l’impuissance et la dépossession
de la lutte face aux mensonges, à la corruption et aux consultations bidons.
Nous ne voulons pas juste informer mais inverser la balance : si ce rassemblement contribuera à
mettre un éclairage sur la mobilisation à Bure, il sera surtout l’occasion d’actions concrètes.
Nous partageons depuis plusieurs années des expériences collectives et un commun dans nos
pratiques : partage de savoir, recherche de notre autonomie, horizontalité des organisations,
ouverture d’espaces dans lesquels devient possible l’expérimentation collective, bienveillance des une-
s vis à vis des autres…
Venir à Bure n’implique pas d’être militant-e écologiste ou antinucléaire, mais signifie qu’on
croit en la nécessité de s’organiser au-delà de luttes locales. Nous construirons ensemble un
espace pour y vivre 10 jours d’échanges de pratiques, de discussions à propos des luttes d’ici
et d’ailleurs et sur nos manières de vivre le collectif, dans un esprit anti-autoritaire, soucieux
de parer à toute forme de domination.
On abordera la question des luttes actuelles (Bure, ZAD, NoTav, forêt d’Hambach…) et celle de
l’évolution des formes de répression et des mouvement réactionnaires, afin de mieux
anticiper la lutte à Bure et d’envisager des possibles communs. Cela sera aussi l’occasion de
nous organiser en vue de la COP21, sommet climatique intergouvernemental prévu à Paris en
décembre 2015.
Esquissons d’autres imaginaires pour nos vies… »

[…]

« Le CIGEO prévu à Bure représenterait 99% de la radioactivité française et ferait ainsi
partie des projets européens les plus conséquents des prochaines années./ Le site d’enfouissement des déchets de Bure (à 500m sous terre) occupe 200ha de terre agricole, 200ha de forêt et une vallée comblée. A cela s’ajoutent 10 millions de mètres cube de déblais, 2 trains en moyennes par semaine pendant 130 ans. 50/ % du volume concerne des déchets non produits ou des pays voisins. L’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs
(ANDRA) travaille au service du CEA, d’AREVA et d’EDF, parmi d’autres. »

Infotour mardi 24/03 contre Cigéo et son monde

Mardi 24/03 à 19h
à L’Auberge du Roy à Eygliers
(quartier de la gare, sur le bord de la route)

Soirée Infotour pour appeler à un campement anti-autoritaire et anticapitaliste
à Bure (Meuse) cet été du 1er au 10 août.

Projection d’un film sur la lutte contre le projet d’enfouissement à Bure (Cigéo)
et discussion

infotour bureLQ

cliquez sur l’image pour télécharger le pdf

Pour plus d’infos :
-L’appel au campement http://notht05.noblogs.org/post/2015/02/10/de-la-necessite-de-se-retrouver/

-un nouvel appel « Cet été à Bure, ramène ta pioche ! On a 10 jours pour enterrer l’andra. »
http://notht05.noblogs.org/post/2015/03/18/pour-un-campement-a-bure-contre-cigeo/

De la nécessité de se retrouver

Appel pour un campement autogéré à Bure, en Meuse, en Juillet 2015.

Un communiqué de Vladimir, Martine & Co.*

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cliquer sur l’image pour télécharger le tract mis en page

« Nous venons des contre-sommets, des campements Action Climat, des villages No Border, des luttes à Notre-Dame-des-Landes, au Val de Suse ou à Sivens, des luttes anti-nucléaires comme à Valognes, Montabot ou Bure, des luttes sociales, féministes et anti-autoritaires…

(…)

Cet été, retrouvons-nous pour un campement autogéré à Bure, en Meuse, là où ils construisent de force un centre international d’enfouissement des déchets radioactifs… Nous voulons discuter de nos stratégies, avant d’envisager ensemble des modes d’action collective pour ancrer nos résistances, à Bure comme ailleurs.

(…)

Nous n’avons rien à voir avec « l’international » de leurs sommets, pour nous le dépassement des frontières se construit plutôt dans les liens que l’on tisse entre nos mondes.

Notre colère n’est pas réversible. Elle s’organise.

Vladimir, Martine & Co *
vmc@riseup.net

* En hommage à notre camarade malgré lui, qui nous a débarrassé du patron de Total.  »

 

Article complet sur https://reimsmediaslibres.info