[Etat assassin] Tags à Briançon

« Interpellé après les tags sur la sous-préfecture et le commissariat de police

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L’auteur des inscriptions virulentes peintes à la bombe sur la sous-préfecture et le commissariat de Briançon, dans la nuit de dimanche à lundi, a été interpellé ce jeudi après-midi par la police nationale.

L’homme, âgé de 23 ans, et sans domicile, a aussi reconnu d’autres faits. Ceux datant du 22 novembre sur le commissariat et la gare de Gap. Le jeune homme sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Gap, le 19 mars prochain. Il risque une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros. »

le 11/12/2014 sur le site du Daubé.

 

« L’auteur des tags insultants sur la sous-préfecture a « agi sous l’impulsion de la colère »

«Je ne regrette pas. Écrire sur des murs peut choquer. Les Briançonnais ont vu ou entendu parler de ces inscriptions. Et pour une fois ça dérange alors que dans des manifestations les paroles n’ont pas de suite. Comme pour celles concernant Rémi [Rémi Fraisse, un jeune manifestant écologiste de 21 ans tué sur le site du barrage de Sivens, NDLR]. Qu’est-ce que les manifestations ont changé ? », témoigne Marc*. L’auteur des tags sur le commissariat et la sous-préfecture de Briançon nous a contactés à la suite des faits qui se sont déroulés dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 décembre. À la bombe, il avait inscrit avec des mots virulents : “La police assassine” “L’État collabore, insurrection”. D’autres ont aussi été tagués, le 22 novembre dernier, sur le commissariat et la gare SNCF de Gap.

* Prénom d’emprunt

le 25/12/2014 toujours sur le site du Daubé